Reprise de l’entrainement le lundi 18/05. A noter que pendant cette période de confinement, une révision complète a été réalisée sur les 2 moteurs et les moteurs d’essuies glaces ont été changés. J'espère que ce détail de la sortie satisfera, comme tu me l'as demandé, nos donateurs.
L’exercice avait plusieurs thèmes :
Mise à l’eau :
On oublie souvent de le dire mais la mise à l’eau et le retour au port sont fondamentales. La sortie de la station, la marche arrière vers la cale avec un convoi de plus de 13m n’est pas une chose simple et demande beaucoup d’entrainement et d’anticipation. Notre tractoriste en titre ne pouvait pas être présent et c’est un équipier qui s’est chargé de la manœuvre. Pendant le temps de préparation des équipiers, le tractoriste a réalisé plusieurs manœuvres et positionné correctement la remorque pour que la vedette sorte « en ligne » du port. La descente de la cale avec le tracteur doit être réalisée en prise car la remorque+vedette avoisinent les 5 tonnes et ce n’est pas les freins qui doivent freiner la descente sous peine d'avoir de mauvaises surprises...
Etablir une route sur Maxsea :
Le navigateur établit sur Maxsea une route en tenant compte des reliefs. Une fois la route validée par le patron, le début de la navigation commence. L’idée de d’enrichir les compétences dans l’utilisation des outils de navigation assez complexe.
Suivi par les barreurs de la route :
Même si cela parait anodin, les barreurs doivent suivent rigoureusement et sans écarts la route imposée. C’est surtout vrai lors de la dernière partie du tracé car la navigation s’effectue dans une bande rocheuse qui ne laisse pas la place à l’improvisation et surtout l’imprécision…Le suivi s’effectue à l’aide des outils de navigation avec une indication des écarts de route mais surtout avec le compas dont le fonctionnement est infaillible. Faut-il le rappeler tous nos outils électroniques ne sont qu’une aide à la navigation et des outils traditionnels doivent être maitrisés afin de poursuivre la mission et de rentrer à bon port.

Recherche et détection avec le radar :
Une fois dans les eaux saines, il est demandé au barreur de comprendre et d’interpréter l’écran du radar (trait de côte, bouée, bateaux, etc..). Une fois qu’un écho est détecté, il doit se diriger vers le point, d’en estimer la distance et surtout d’estimer, en fonction d’une allure dépendante de l’état de la mer, le temps pour arriver sur zone. Bien entendu, cette exercice a pour but d’adapter et affiner les réglages du radar afin de pouvoir détecter quelque chose.
Manœuvres portuaires :
Nous nous rendons au port du becquet pour faire des manœuvres d’accostage et des demi-tour sur place. L’idée, en ne manœuvrant qu’aux moteurs et donc sans la barre, est d’apprécier le fardage de la vedette et d’adapter le sens de rotation des moteurs pour faire, sur place, un demi-tour. Il faut savoir que nos 2 moteurs tournent en contre-rotation ce qui permet en fonctionnement normal de naviguer « de droit » mais cela permet en mettant en avant un moteur et l’autre en arrière, de faire demi-tour.
Navigation
Après cette d’inactivité un peu longue, il est essentiel de libérer la monture et de faire tourner les moteurs à plein régime d’autant plus que les conditions sont idéales.

Un exercice de 2 heures bien rempli pour les 4 membres d’équipages et pour le tractoriste présent.
Cyril LE GAT
Patron SNS460